Rencontrez Christella, une ardente défenseure de l’éducation des réfugiés

30 août 2019

Christella est une jeune fille qui vit dans le camp de réfugiés de Dzaleka et est passionnée par l'éducation des réfugiés.
Christella est passionnée par l'éducation et les opportunités pour les filles comme elle

Christella est une jeune fille de 13 ans qui vit dans le camp de réfugiés de Dzaleka au Malawi depuis près de trois ans. Elle va maintenant à l’école avec l’aide de JRS.

Christella est passionnée par l’éducation et les opportunités pour les filles comme elle. A Dzaleka, elle a rejoint le Club Naweza, qui fait partie du projet Naweza (Swahili pour « Je peux »). Le projet, créé en partenariat avec la Fondation Fidel Götz, vise à responsabiliser les jeunes filles réfugiées et d’accroitre leur accès à une éducation de qualité, à la sécurité et au bien-être général. Les activités du Club ont enseigné aux jeunes filles de Dzaleka de précieuses leçons telles que la défense de leurs droits. « Le Malawi fait du bon travail pour les filles », dit Christella. Toutefois, elle estime que le devoir d’ouvrir l’accès à l’éducation, aux opportunités et à la participation aux jeunes femmes devrait aller au-delà du travail des organisations telles que JRS. Les familles et les communautés doivent assumer cette responsabilité afin que des changements significatifs pour les femmes puissent se produire à tous les niveaux de la société.

Christella s’est révélée être une ardente défenseure de l’éducation et du travail acharné. Elle a récemment remporté un concours d’écriture avec un essai sur trois questions sociétales nuisant à la vie des filles et des femmes au Malawi : le mariage des enfants, le déni du droit à l’éducation continue, et les abus sexuels. Elle souhaite la mise en place de centres où les femmes et les filles peuvent en apprendre davantage sur leurs droits, et a exprimé le désir de mettre en place une école pour les femmes âgées qui n’ont jamais eu l’occasion de terminer leurs études.

« Les filles devraient étudier parce que c’est important », dit Christella. « Nombres de nos parents ne sont pas allés à l’école ; cependant, pour notre génération, si vous n’allez pas à l’école, vous n’aurez pas de travail. Les filles devraient aller à l’école.

 

Nombres de nos parents ne sont pas allés à l'école ; cependant, pour notre génération, si vous n'allez pas à l'école, vous n’aurez pas de travail. Les filles devraient aller à l'école.
Christella, camp de réfugiés de Dzaleka