#Do1Thing : Des petites actions locales qui ont un grand impact

22 janvier 2018|Écrit par Camille Giacovas, Coordinatrice du Programme de monitorage des étudiants réfugiés à l’université de Fairfield

Camille Giacovas, (deuxième à gauche) étudiante Senior à l’université de Fairfield et coordinatrice du Programme de monitorage des étudiants réfugiés à l’université de Fairfield.
Camille Giacovas, (deuxième à gauche) étudiante Senior à l’université de Fairfield et coordinatrice du Programme de monitorage des étudiants réfugiés à l’université de Fairfield.

Fairfield, 12 janvier 2018 – Je ne savais pas vraiment que quand j’ai décidé de ‘Do1Thing’ pour les réfugiés, ma vie serait engagée à faire de multiples activités – et encourager d’autres personnes à entreprendre des actions qui aident des réfugiés à reconstruire leurs vies en se réinstallant aux Etats-Unis.

En tant que coordinatrice du Refugee Youth Mentoring Program [Programme de monitorage des jeunes réfugiés] de l’université de Fairfield (Etats-Unis), ‘la chose’ que j’ai faite pour les réfugiés a été de donner à des jeunes réfugiés, dans la communauté universitaire locale, l’opportunité d’être des jeunes Américains dans un environnement accueillant. J’ai accompli cette tâche avec l’aide du Center for Faith and Public Life de l’université de Fairfield, qui a démarré comme élément d’un cours d’apprentissage de African Politics, une initiative universitaire. Le programme, mis en œuvre après les cours, permet aux étudiants réfugiés âgés de 13 à 21 ans de s’engager dans des activités avec les étudiants de l’université, comprenant notamment des ateliers, des leçons individuelles, de l’aide pour les travaux écrits des premières années universitaires, des activités récréatives et des conversations libres. C’est un programme qui est maintenant opérationnel pour sa deuxième année et est devenu partie intégrante des vies d’un bon nombre de jeunes réinstallés à Bridgeport, Connecticut.

Je crois que chacun dans la vie est attiré à agir de quelque manière. En faisant ‘une chose’ pour les réfugiés, je suis devenue une avocate passionnée des réfugiés et des centres d’éducation soutenue. En travaillant avec des jeunes réfugiés, allant des élèves de l’école moyenne jusqu’aux étudiants des premières années universitaires, j’ai rapidement appris l’inégalité en éducation qu’ils avaient dû affronter dans leur pays et dans les camps pour réfugiés.

En faisant cette unique ’chose’ et en donnant aux réfugiés le temps et l’espace nécessaires pour les rapprocher des étudiants de l’université de Fairfield, j’ai appris que chacun a aussi dans la vie l’opportunité d’utiliser son passé pour aider d’autres personnes à construire leur avenir.
Par Camille Giacovas, Coordinatrice du Programme de monitorage des étudiants réfugiés à l’université de Fairfield

Bridgeport, Connecticut.

Je crois que chacun dans la vie est attiré à agir de quelque manière. En faisant ‘une chose’ pour les réfugiés, je suis devenue une avocate passionnée des réfugiés et des centres d’éducation soutenue. En travaillant avec des jeunes réfugiés, allant des élèves de l’école moyenne jusqu’aux étudiants des premières années universitaires, j’ai rapidement appris l’inégalité en éducation qu’ils avaient dû affronter dans leur pays et dans les camps pour réfugiés. En faisant cette unique ’chose’ et en donnant aux réfugiés le temps et l’espace nécessaires pour les rapprocher des étudiants de l’université de Fairfield, j’ai appris que chacun a aussi dans la vie l’opportunité d’utiliser son passé pour aider d’autres personnes à construire leur avenir.

Partant de mon travail pour le Refugee Youth Monitoring Program à l’université, j’ai été encouragée à aider également les familles de ces jeunes. Avec le soutien de la communauté universitaire de Fairfield, le Recycle for Refugees Program [Programme de recyclage pour réfugiés] a démarré. Au cours d’un laps de temps de trois jours en mai 2917, des bénévoles de l’université se sont rendus dans des résidences d’étudiants au bord de la mer, en ville et à l’université, et ont recueilli beaucoup de choses, notamment des tables pour les repas, des chaises, des lits, des tables de nuit et des matelas, des bureaux, des lampes, des armoires et du matériel de cuisine, etc. Ces biens ont servi à meubler les logements des nouveaux arrivés à Bridgeport, Connecticut, qui viennent de lieux tels que République Démocratique du Congo, Erythrée, Colombie, Afghanistan, Iraq, Ethiopie, à travers le Connecticut Institute of Refugees and Immigrants. Ce programme aide des réfugiés qui arrivent sans rien.

Quand des étudiants de l’université de Fairfield aident des jeunes réfugiés, ils se rendent compte que si les passés les uns des autres peuvent être très différents, les avenirs qu’ils espèrent sont les mêmes. Comme nous tous, les réfugiés espèrent être un jour entrepreneurs, médecins, avocats, sportifs professionnels etc. Ils veulent une vie heureuse, des vies bien pleines et ayant un but précis. En faisant ’une chose’, moi personnellement, ainsi que mes compagnons étudiants, les conseillers et les professeurs, nous comprenons que, – tandis que nous désirons tous changer la situation des réfugiés à échelle internationale – ces petites actions que nous entreprenons dans notre communauté locale peuvent avoir un large impact.