Soudan du Sud : Une réfugiée mère, épouse, enseignante et étudiante

13 mai 2018

Bénéficiaire JRS d’une bourse de formation à l’enseignement, Evelyn porte la nouvelle-née de Nakio tandis qu’elles posent pour une photo devant leur salle de classe de l’université Mikese à Yambio, Soudan du Sud. (Service Jésuite des Réfugiés)
Bénéficiaire JRS d’une bourse de formation à l’enseignement, Evelyn porte la nouvelle-née de Nakio tandis qu’elles posent pour une photo devant leur salle de classe de l’université Mikese à Yambio, Soudan du Sud. (Service Jésuite des Réfugiés)

Yambio – Nakio est étudiante à l’université Mikese à Yambio, Soudan du Sud. Elle est actuellement dans sa troisième année pour l’obtention du diplôme de ‘Bachelor of Arts’ en éducation. Chaque journée est un peu différente pour Nakio, car elle doit équilibre un temps plein de mère, épouse, enseignante et étudiante.

A l’aide de la bourse du JRS pour la formation d’enseignants à l’université Mikese, Nakio étudie la gestion de la classe, le développement de la petite enfance, et comment adapter le programme à différents niveaux et styles d’apprentissage des étudiants. « Parce que j’ai commencé à voir les changements, je suis certaine qu’après avoir obtenu mon diplôme de l’université Mikese j’aiderai à changer les standards éducatifs ici au Soudan du Sud » dit Nakio. « J’aiderai à changer les standards du programme et j’aiderai les étudiants à mieux comprendre. »

Comme mère, l’éducation de futures générations signifie beaucoup pour Nakio ainsi que comment elle élève ses enfants, dans et en dehors de la classe. L’équilibre nécessaire pour être chaque jour mère et enseignante dans une classe peut être un défi, a dit Nakio tandis qu’elle discute sur sa manière d’équilibrer la vie et le travail : « Je fais cela pour que les autres ne souffrent pas de la même manière et ne suivent pas la même route que moi… Je veux qu’ils soient instruits. »

Comme mère attentionnée, s’occuper d’enfants est naturel et facile pour Nakio. Chaque matin, elle réveille tôt ses enfants et les prépare pour aller à l’école. Puis, elle rentre chez elle pour se préparer à se rendre dans l’école primaire où elle enseigne à quatre-vingts enfants ou davantage avec un minimum de ressources. Le soir, elle va suivre des cours è l’université Mikese.

Outre au soutien de sa famille et de l’école, le JRS l’a aidée à ne pas renoncer à son rêve de toujours de devenir enseignante comme son grand-père. Sa détermination incite ses enfants et les enfants auxquels elle enseigne.

Après son congé de maternité, Nakio reprendra son travail d’enseignante d’école primaire.