Roumanie : Le JRS aide un réfugié iraquien à trouver un traitement et de l’espoir

25 octobre 2016

Mohamad sourit dans son lit d’hôpital après la deuxième opération pour guérir sa jambe blessée, à Bucarest, Roumanie (JRS)
Mohamad sourit dans son lit d’hôpital après la deuxième opération pour guérir sa jambe blessée, à Bucarest, Roumanie (JRS)

Bucharest- Mohamad est un adolescent iraquien qui s’est réfugié en Roumanie en 2014 quand il avait 15 ans. Il avait dû fuir à cause du long conflit dans son pays d’origine qui, selon la presse internationale, continue de nos jours. Pendant une attaque, ses parents ont été tués devant lui. On a tiré dans les jambes de Mohamad, mais l’intervention chirurgicale effectuée dans des conditions inadéquates à l’hôpital en Iraq a risqué d’empirer l’état de ses blessures.

£n 2014, le JRS Roumanie gérait un projet du Fonds européen pour réfugiés dans le but que l’assistance sociale soit fournie aux réfugiés dans tout le pays. Les membres du JRS se sont rendus à Giurgiu où ils ont rencontré Mohamad au centre d’accueil de l’Inspectorat Général pour l’immigration.

L’équipe JRS a été impressionnée par son histoire et choquée par ses blessures qui s’infectaient constamment, ce qui l’empêchait de marcher Le JRS Roumanie a réagi en essayant de l’aider à avoir accès aux soins médicaux, mais sa situation empirait constamment. Une action était nécessaire pour que sa jambe ne soit pas amputée. Le JRS Roumanie a donc fait face aux autorités de façon que Mohamad puisse être transféré quand nécessaire à Bucarest pour soins médicaux spécialisés.

Le JRS Roumanie a finalement levé les fonds nécessaires (environ 2000 euros) pour l’intervention chirurgicale dans un hôpital privé, le seul hôpital qui pouvait fournir le traitement voulu. Le 8 février 2016, une greffe a été implantée dans ‘artère. L’intervention médicale a été un succès et les médecins ont recommandé un traitement anticoagulant et une thérapie de réhabilitation médicale.

Assis dans son lit d’hôpital deux jours après l’opération, Mohamad a dit :  » Je veux remercier tous ceux qui m’ont aidé en toute chose. Grace à ceux qui m’ont aidé dans mon histoire, en disant au monde que nous sommes tous des personnes. Merci au docteur Burnei pour m’avoir opéré, et pour toute chose. Merci pour Bursa Binelui ( Stock Exchange of Good, plateforme en ligne pour la campagne de levée de fonds ) et aux personnes qui ont contribué au Fonds. Grâce à ces personnes, ma jambe a été soignée. Merci, merci !…) »

La responsable des questions juridiques de JRS Roumanie, Luiza Mutu, qui a étroitement suivi le cas de Mahamad, a dit : « La première fois que j’ai rencontré Mohamad, j’ai vu un enfant effrayé et souffrant, mais qui n’avait pas perdu l’espoir. A mesure que s’améliorait sa santé, il se transformait lentement d’enfant à adolescent, avec l’espoir de pouvoir vivre une vie normale.  Nous l’avons aidé à faire lepremier pas vers son rêve de vie normale, mais davantage de difficultés l’attendent encore. Je suis contente que la première opération ait été un succès et lui souhaite d’être heureux. »

La première opération a réparé les vaisseaux sanguins dans sa jambe blessée et une deuxième opération a récemment réparé l’os et les ligaments. D’autres opérations seront nécessaires pour reconstruire une partie des ligament et tissus dans le pied de façon à ce que Mohamad puisse pleinement utiliser son pied pour marcher.

En juin 2016, le JRS Roumanie a lancé une campagne de levée de fonds sur la plateforme sur ligne Bursa Binelui pour rassembler des fonds pour l’intervention chirurgicale nécessaire, et le personnel du JRS a continué à accompagner Mahamad.

Maintenant, Mohamad est sorti de l’hôpital et est retourné à Giurgiu, dans le home familial où il vit. Le premier plâtre a été enlevé et remplacé la semaine dernière ; le second plâtre restera pendant un ou deux mois. Après cela, le programme de rétablissement commencera et, espérons-le, il initiera à marcher au cours des prochains mois. Il est très heureux maintenant que l’opération chirurgicale est terminée, et il est dans l’attente de la nouvelle thérapie de façon à pouvoir un jour marcher librement de nouveau.