Kifah, jeune réfugiée à Addis-Abeba, promeut la paix par l’art
02 janvier 2024
« Je pense que lorsque nous travaillons ensemble ou lorsque nous faisons du théâtre, nous essayons de choisir des personnes de toutes les nationalités, pour en savoir plus sur l’autre, sur l’autre personne. Je pense que c’est bon pour la paix », explique Kifah, 21 ans, réfugiée soudanaise vivant en Éthiopie. Dans la capitale, Addis-Abeba, elle se réunit avec un groupe de jeunes qui abordent des questions importantes, telles que la violence basée sur le genre (VBG), la santé mentale et la résolution pacifique des conflits, par le biais de représentations artistiques.
Promouvoir et construire la paix n’est pas seulement un thème que Kifah et les autres jeunes du groupe abordent par des représentations théâtrales, des défilés de mode ou des concerts, mais c’est un processus qu’ils essaient de développer en se réunissant dans un espace commun avec un objectif commun. En créant des groupes d’étude ou en promouvant les valeurs d’appartenance et d’unité, indépendamment des pays d’origine ou des religions.
« Écouter les gens et prendre connaissance de leurs problèmes, même si on ne peut pas les résoudre, permet aux gens de se sentir en paix », explique Kifah. « Il arrive parfois que des conflits surgissent entre nous, au sein du groupe. Cependant, le fait de passer du temps ensemble, de travailler en étroite collaboration et de partager un espace et des objectifs communs nous permet de résoudre les tensions et de rester ou de devenir de bons amis. Ce n’est qu’un exemple de la façon dont le travail que nous faisons développe des relations pacifiques visant à la réconciliation ».
Kifah souhaite un monde sans violence, où les gens peuvent se comprendre et vivre ensemble en paix.
Kifah est une artisane de la paix. Son travail acharné et sa main douce unissent les gens et apportent la paix.