Lettre de fin d’année du Directeur International du JRS : En quête d’un avenir d’espoir

27 décembre 2021|Thomas H. Smolich SJ, Directeur International du JRS

Thomas H. Smolich SJ, Directeur International du JRS, devant “Angels Unaware”, une sculpture de l’artiste canadien Timothy P. Schmalz située devant la basilique Saint-Pierre, au Vatican, consacrée aux migrants et aux réfugiés du monde.
Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance
Jérémie 29.11

Chers amis,

Il y a un an, le monde prévoyait que l’année 2021 marquerait un nouveau départ dans la période de la Covid. Cela ne s’est pas produit. Le virus continue de muter, les crises existantes et nouvelles font les gros titres, et les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI) du monde entier sont confrontés à des défis concernant leur dignité et leurs moyens de subsistance.

Cette année, le JRS a poursuivi son travail dans 57 pays, œuvrant pour la paix et un avenir d’espoir pour ceux que nous accompagnons.

  • Yasmine, réfugiée syrienne au Liban, a créé une entreprise à domicile après avoir suivi des cours auprès du centre pour femmes du JRS à Bar Elias. « C’est une grande responsabilité que d’élever seule mes enfants. Mais quand je vois leurs sourires à la fin de la journée, j’oublie toutes les fatigues et les luttes ».
  • Au Myanmar, le coup d’État de février 2021 a provoqué un conflit entre les militaires et la plupart des citoyens. La violence n’a pas pris fin, des milliers de personnes sont déplacées. Pourtant, les jeunes travaillent à la « révolution du printemps » qui restaurera la dignité et la liberté. Le JRS aide plus de 40 000 personnes déplacées dans des camps de fortune, et nous plaidons avec d’autres pour protéger ceux qui luttent pour la justice.
  • Elvis et sa famille ont fui le Burundi en 2015. Pendant son séjour en Tanzanie, il est allé à l’école pour la première fois. « L’école était très difficile pour moi parce que je ne parlais que le kirundi… ils ne parlaient que le swahili. » Il a pris beaucoup de retard. Lorsque la famille est rentrée chez elle fin 2019, Elvis a participé à un programme d’éducation intensive du JRS. « Je ne savais ni lire ni écrire le kirundi. Maintenant, je le peux. Je peux aussi conjuguer et lire en français. Je suis heureux d’aller au centre de rattrapage.»

L’espoir s’exprime de nombreuses façons… en Yasmine, Elvis, les enfants du Myanmar et ceux que nous accompagnons dans le monde entier.

Ensemble, nous avons fait la différence pour d’innombrables personnes en 2021. Alors que nous continuons à faire face à la crise et à la souffrance dans le monde, beaucoup d’autres de nos sœurs et frères déplacés seront forcés d’engager ces voyages désespérés. Avec votre soutien, ils ne marcheront pas seuls. Merci.