Si chaque Carême et chaque Pâques sont différents, cette année ils seront particulièrement mémorables. Nous avons commencé l’année en espérant que le Covid suivait son cours et, en effet, un nouveau souffle de vie normale émerge lentement.

Mais la bonne nouvelle du Covid a été éclipsée par la tristesse de l’Ukraine. Tout au long du Carême, nous avons vu des images de destruction, de villes et de vies meurtries, de personnes fuyant pour trouver refuge et sécurité.

Cette violence n’est pas nouvelle, nous l’avons vue avant nous en Syrie, en Éthiopie, au Myanmar et en Afghanistan – pour n’en citer que quelques-uns. N’oublions pas ce qui se passe dans d’autres parties du monde, même si notre cœur se brise pour ce qui se passe en Ukraine.

Cette Pâque, plus que jamais, nous rappelle la nécessité d’ouvrir nos cœurs aux autres, à la paix et à l’amour de Dieu. En cette fête de Pâques, Jésus nous invite une fois de plus à l’espoir, il nous invite à voir les blessures de ses mains et de ses pieds comme une invitation à être transformés, à construire la paix et à trouver une nouvelle vie.

Cette transformation est notre mission : la nouvelle vie que le JRS offre à ceux que nous accompagnons peut transformer les blessures, le sans-abrisme, la peur qui accompagnent les déplacements forcés.

En cette période de Pâques, travaillons ensemble pour guérir les blessures de la guerre et de la division.